Racisme et Histoire: Le Tabou

La société Francaise souffre d'amnésie. Elle se refuse à reconnaitre les périodes peu glorieuses de son histoire durant lesquelles l'esclavagisme et le colonialisme ont été justifiés par un racisme institutionnel. Ces périodes sont révolues, mais mal assumées, formant ainsi un bon terreau pour permettre au racisme institué à l'époque de survivre sous d'autres formes.

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Marié a une femme noire depuis bientot 20 ans, père d'enfants metis, je suis de plus en plus inquiet face aux non-dits de notre société occidentale. Admettre et reconnaitre notre histoire dans ses composantes les moins glorieuses serait enfin admettre qu'etre Francais, ce n'est plus seulement etre un descendant des gaulois. Nous pourrions rendre leur dignité a celles et ceux qui se sentent exclus.

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31 octobre 2008

169 - Annick nous parle de "conscience collective"

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Vendredi 31 octobre 2008

J'ai découvert cette semaine le blog d'Anna, que je m'empresse de rajouter dans mon blogroll. Au cours d'un échange très intéressant, Annick m'a fait un commentaire sur la conscience collective que je trouve passionnant, car il introduit un axe de réflexion nouveau sur ce blog. J'ai donc décidé de faire un billet de ce commentaire: Bonne lecture!


(...)des études sur la mémoire collective ont été réalisées et il s’avère que celle-ci obéit à des rythmes ( pas complètement expliqués d’ailleurs)

Maurice HalbwachsUn savant Maurice Halbwachs (*) a consacré son œuvre presque essentiellement à l’étude de la conscience collective : comme les individus, les sociétés humaines connaissent l’état de choc et réagissent en évacuant au plus profond de leur mémoire l’évènement destructeur. La conscience collective doit alors, lentement, apprivoiser l’horreur vécue. Ce n’est qu’après une longue période de maturation que la communication, puis l’analyse sera possible.

Elie WieselElie Wiesel, dans son livre « tous les fleuves vont à la mer » et lors de son discours en 2006 (festival international de littérature à Mantoue) en analyse les méandres mystérieuses : les survivants de la Shoah ont longtemps refusé de parler et ne furent guère questionnés non plus.



Robert Anthelme« L’espèce humaine » de Robert Anthelme, témoignage des camps de concentration, écrit en 1947, fut peu lu et tomba rapidement dans l’oubli. Pourtant à l’époque personne ne pouvait ignorer l’extermination de plus de 6 millions d’êtres humains. Mais la Shoah tomba dans l’oubli pendant plus de deux générations, refoulée dans la conscience universelle.



Raul HilbergRaul Hilberg est l'un des plus grands historien de la Shoah. En 1961, son œuvre « la destruction des juifs d’Europe » n’eut pratiquement aucun écho. En 1985, la réédition de son œuvre connu, au contraire, un écho considérable.



Aimé Césaire« Nous assistons aujourd’hui à l’irruption d’une autre mémoire enfouie, celle des peuples anciennement colonisés de l’Hémisphère sud. ‘J’habite un long silence, j’habite une soif irrémédiable’ écrit Aimé Césaire. Comme la mémoire juive, celle des anciens peuples colonisés aura connu un long silence, suivi d’un brusque réveil. » (Jean Ziegler)



J’attire l'attention sur le fait des enfants esclaves il y en a des centaines de milliers au Nigéria. Avec notre complicité, évidemment… (celle de la Banque de France, Shell, pour ne citer qu’eux.)

(*) mort à buchenwald, peu avant la libération des camps en 1945.



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28 octobre 2008

168 - Daytona: quand la lenteur judiciaire "détonne" avec la précipitation ambiante

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Mardi 28 octobre 2008


J'ai entendu ce matin l'édito de Claude Askolovitch sur Europe1. Le sujet:
"La discrimination raciale en France...un problème pas cher payé"

Cette intervention est intéressante car c'est une nouvelle concrétisation du caractère non-évènementiel de ce genre d'actualité. Les politiques sont tranquilles, l'opinion publique ne s'émeut pas d'un tel cas, tout du moins sans aucune comparaison avec le tollé réagissant aux "sifflets de la Marseillaise"... Une nouvelle illustration du racisme institutionnel encore bien entretenu au chaud.

Je vous livre l'enregistrement audio que j'ai fait ainsi que la retranscription écrite telle que publiée sur le site d'Europe.





Marc-Olivier Fogiel: L’édito politique d’Europe 1. Claude Askolovitch bonjour… L’entreprise d’hôtesses qui avait organisé un fichage ethnique de ses collaborateurs a été condamnée hier pour discrimination raciale... Mais l’amende est ridiculement faible !

Claude Askolovitch: Oui Marc-Olivier... On connaît maintenant le prix de la discrimination pour la justice française... ou en tous cas pour le tribunal de Nanterre: 20.000 euros d’amende, dont 15.000 avec sursis!
Daytona -c’est le nom de l’entreprise condamnée - classait ses hôtesses et ses commerciaux en fonction de leurs origines... elle s’engageait à fournir des hôtesses “pure white” je cite... ou “100% française” quand ses clients le lui demandaient... A l’arrivée, 20.000 moins 15.000, il reste 5000 euros net d’amende! Ce n’est pas cher payé! C’est même une invitation à recommencer! Si vous voulez une comparaison, aux Etats-Unis, les procès pour discrimination se chiffrent en millions de dollars...
L’année dernière deux chauffeurs livreurs d’origine libanaise ont reçu 60 millions de dollars, parce qu’ils avaient été traités de terroristes... par leur supérieur!
En 2005, une grande entreprise de restauration, Sodexo, a réussi à éviter un procès en offrant 80 millions de dollars à des employés noirs qui avaient subi des discriminations... et à l’époque, les commentateurs avaient trouvé que Sodexo s’en sortait bien!
On se moque parfois de la justice américaine!
Mais là-bas, le racisme vaut son pesant de dollars. En France, si l’on s’arrête aux tribunaux, le racisme n’est pas un problème!

Marc-Olivier Fogiel: Pourquoi cette indifférence?

Claude Askolovitch: Parce qu’il n’y a pas de volonté politique pour combattre brutalement les discriminations.
La plupart des procès viennent du travail d’un seul homme... il s’appelle Samuel Thomas, il est vice-président de SOS -racisme... et il est très seul dans un pays qui ne fait pas la guerre au racisme! Il attend depuis des années un procès, une sanction exemplaire!
Mais en France, on est dans une culture d’arrangement... On explique aux patrons que ce n’est pas bien de discriminer, on fait des chartes pour la diversité!
Et on trouve toujours des excuses...
Dans l’affaire de Daytona, le tribunal a considéré que l’entreprise était moins coupable, puisqu’elle se contentait de suivre les exigences de ses clients racistes!

Marc-Olivier Fogiel: Donc il aurait fallu poursuivre les clients...

Claude Askolovitch: Le problème, c’est qu’on ne le fait pas toujours! L’année dernière, il y a une exception... La société Garnier et l’entreprise d’intérim Adecco ont été condamnées ensemble pour discrimination... ca leur a coûté 30.000 euros d’amende, là encore, ce n’était pas mortel!
Garnier lançait un produit capillaire, et une filiale d’Adecco avait fourni des hôtesses BBR: Bleu blanc rouge... c’est le nom de code pour dire blanc, français bien de chez nous! Tout le monde connait ce code... et ça continue!
Un dernier élément maintenant... Marc-Olivier... et vous aurez toute l’étendue du problème...
L’affaire Garnier/Adecco est née en 2000, elle a été jugée en 2007; l’affaire Daytona qui a été jugée hier à Nanterre, elle date de 2002 ! La justice est lente en France... on le sait. Mais quand il s’agit de discrimination raciale, elle est très lente! Et les responsables sont trop souvent silencieux...
Quand la Marseillaise est sifflée par des provocateurs au stade de France... on promet des enquêtes rapides et des sanctions exemplaires...
Mais quand des jeunes gens sont fichés en fonction de leurs origines, il y a moins de scandale... Pourtant, entre les fichiers BBR... et la Marseillaise sifflée, il doit bien y avoir un rapport de cause à effet?

Pour une fois, ce n'est pas moi qui le dit! Mais j'acquiesse!

Titophe


Référence: Le site d'Europe 1


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24 octobre 2008

167 – A propos du patriotisme

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Vendredi 24 octobre 2008

Patriotisme : Que se cache-t-il derrière ce mot? Quel sens lui donner dans une société transformée au cours des 5 dernières décennies?


Je me suis rendu sur Wikipedia, et ai relevé la définition d’en-tête comme suit :

Le patriotisme (du latin pater, père) est un sentiment d'appartenance à un pays, qui renforce l'unité selon des valeurs communes.
C'est un état d'
âme/d'esprit qui pousse quelqu'un à ressentir de l'amour et de la fierté et à défendre les intérêts de son pays.
On distingue le patriotisme du
chauvinisme, qui en est la manifestation excessive voire agressive. Le patriotisme se distingue aussi du nationalisme, qui est une idéologie politique.

Le premier concept que je relève est ce sentiment d’appartenance à un pays, associé au renforcement de l’unité.

Faisons maintenant un peu d’empathie et mettons-nous dans la situation d’une personne «visiblement minoritaire» (que je déteste cette expression !) et essayons de réfléchir aux «sentiments» qui peuvent habiter son esprit dans notre société française d’aujourd’hui.
Nous ferons l’hypothèse que cette personne n’est pas délinquante, est née en France, est administrativement tout à fait française, et descend d’une lignée issue d’une ancienne colonie.

Cette personne a donc fréquenté dans son enfance l’école de la république. Lors de cette scolarité, elle a appris l’histoire de son pays, la France. Peut-elle faire sienne cette histoire ? Cette histoire «de France» est-elle encore l’histoire de tous les français, ou bien est-elle devenue l’histoire de «certains français» plus que celle de «certains autres» ? Ne manque-t-il pas certaines clefs pour que notre sujet se sente concerné par cette histoire ?

D’autre part, au cours de cette scolarité, l’enfant va découvrir sa «singularité» par l’expérience inévitable de brimades, de comportements l’excluant, de la part de ses camarades plus «conventionnels», ces dits camarades ne faisant qu’importer à l’école ce qu’ils auront plus ou moins absorbé dans leur environnement proche et familial.

Notre sujet va donc apprendre, dès l’enfance, à évoluer dans une société dans laquelle il devra s’imposer continuellement s’il ne veut pas être marginalisé.

Plus tard, d’autres expériences viendront compléter la liste des épreuves à franchir, toutes liées à la nature, ou à l’identité de notre sujet, indépendamment de ses facultés ou de ses comportements. Se loger, trouver des stages puis un emploi, se faire accepter par une belle-famille, seront des étapes toujours un peu plus «challenging» que pour une personne «visiblement majoritaire».

N’oublions pas que notre sujet est une personne ordinaire, c'est-à-dire ni une tare, ni un génie. Ces épreuves successives sont donc perçues comme des souffrances et peuvent, pour certaines, s’avérer insurmontables. C’est l’expérience de l’échec. Ces épreuves vont être vécues comme une succession d’injustices, en tous points de vue pourtant «injusticiables». Qu’est-ce à dire ? Cela signifie que la société, c'est-à-dire tous les symboles de la nation, se révèlent incompétents pour remettre un peu de justice et atténuer ces souffrances. Pire même, ces souffrances sont tues, minimisées, voir niées par une société qui se cache derrière des icones (déclaration des droits de l’homme, patrie des droits de l’homme, etc…). Notre sujet n’a donc que le choix de se taire et de «vivre avec».

Alors je pose la question : Notre sujet va-t-il facilement développer un sentiment d’appartenance à cette patrie qui le frustre ? Notre sujet est-il dans un environnement «d’unité» renforcée comme le définit Wikipedia? La première «valeur commune» ne devrait-elle pas être le sentiment de justice ?

Alors, quand les «gens bien intentionnés» s’offusquent de sifflets footballistiques, je m’offusque moi de ce silence et de ce négationnisme assourdissant. Cette société de croquantes et de croquants qui déjà en son temps mettait Brassens en rogne, c'est elle qui doit s'interroger.

Titophe





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20 octobre 2008

166 – Quand on siffle la Marseillaise, n'est-ce pas par désespoir de ne pouvoir la faire sienne?

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Lundi 20 octobre 2008

La semaine dernière, la Marseillaise a été sifflée lors d’un match amical opposant l’équipe de Tunisie à notre équipe nationale.
Ce fut immédiatement un tollé général de la sphère politico-médiatique, avec à la clef des mesures émotionnelles rapides fortement démagogiques. Le discours, encore une fois, portait sur l’évènement en lui-même, réclamant sanctions immédiates et condamnation sans appel. Je n’ai pas vu beaucoup de discours critiques se poser la question des raisons de cet évènement, s’interroger sur le «pourquoi?» de cette animosité vis-à-vis d’un des symboles de notre patrie : son hymne.

En juillet 2006, je m’interrogeais sur ce qu’est devenu le sentiment national dans ce pays. J’en arrive aujourd’hui à la conclusion que nous sommes loin du compte, et que malgré les générations successives, certains ne se sentent toujours pas français. C’est un fait. Pourtant, une autre composante de notre société est-elle prête à les «sentir français» ? Là est toute la question! Si tel était le cas, les injustices quotidiennes vécues par ceux-là même qui sifflent seraient marginales. Dans mon billet de mars 2007 nommé «Entre justice et injustices», je relève que cette marginalité est en fait une généralité.

Il y a donc en France des français qui ne sont pas considérés comme tels par d’autres français, et qui en conséquence ne se sentent pas français eux-mêmes. C’est une forme de schizophrénie parfaitement traumatisante ou ces «français de seconde zone» sont en fait rejetés de partout. N’oublions pas que dans le pays d’origine de leurs parents ou grands-parents, ils sont tout, sauf «chez eux».

Contrairement aux analyses à l’emporte-pièce qui concluent de façon sous-jacente qu’ils n’ont qu’à retourner «chez eux», je soutiens que ces sifflements sont l’illustration de leur attachement à la France. Ou-là là ! «Il a fumé quoi le Titophe?» vous direz-vous !

Je m’explique: Ces sifflements sont l’expression d’une douleur, d’une exaspération de ce rejet constant et constamment minimisé, voir nié. C’est la douleur de se rêver enfin membres à part entière de cette société dont un des symboles est son hymne. Ils voudraient pouvoir chanter à l’unisson, avec tous leurs concitoyens, leur attachement à une patrie qui les considère comme faisant partie des siens. Mais tel n’est pas le cas. Alors, en refusant l’hypocrisie, ces sifflements sont la réaction au rejet dont ils font l’expérience jour après jour. C'est en lien direct avec la haine de l'occident dont parle Jean Ziegler.

Ce discours, me direz-vous, est bien facile. Tous les tords ne sont pas d’un seul coté et les siffleurs sont aussi parfois les artisans de leur propre rejet. C’est vrai, mais c’est un cercle infernal qu’il faudra bien ouvrir un jour, si nous ne voulons pas que cela continue en s’amplifiant dangereusement.

Ces siffleurs, lorsqu’ils seront considérés comme des citoyens ordinaires, seront les premiers à défendre la Marseillaise, car elle sera aussi leur hymne à eux. Pour l’instant, ils n’en ont tout simplement pas. Offrons la leur!

Je termine par une question quelque peu provocante: La Marseillaise, n'est-elle pas un des symbols forts de l'époque coloniale?

Je ne résiste pas à la tentation de partager cette version de La Marseillaise proposée par l'éternel Graeme Allwright:




LA MARSEILLAISE
Pour tous les enfants de la terre
Chantons amour et liberté.
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d’espoir est levé
L’étendard de justice et de paix.
Rassemblons nos forces, notre courage
Pour vaincre la misère et la peur
Que règnent au fond de nos coeurs
L’amitié la joie et le partage.
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons, amis, solidaires
Marchons vers la lumière.

Graeme Allwright, Sylvie Dien
Texte libre de droit, offert par les auteurs, à distribuer sans modération.




Titophe

La Une de Sine-Hebdo numéro 7...





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14 octobre 2008

Rions un peu: Votez Titophe !

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Mardi 14 octobre 2008


J'ai bien compris que mon optimisme à propos de la candidature d'Obama sonnait faux. Vous avez raison, c'est mon adversaire car... j'ai finalement accepté de me présenter!

Lundi 20 octobre: Je présente mes excuses aux visiteurs, mais la vidéo ci-dessous ne fonctionne plus. Je laisse ce billet seulement pour ne pas supprimer les commentaires associés.







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09 octobre 2008

165 - La haine de l'Occident

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Jeudi 9 octobre 2008


Jean Ziegler, bien connu de ceux qui s'intéressent au reste du monde, était l'invité hier de Daniel Mermet sur France-Inter à l'occasion de la sortie de son nouveau livre, "La haine de l'occident". En introduction, Jean Ziegler renomme son livre: "Le face à face de l'humiliant et de l'humilié"

Ce thème m'est cher car il illustre très bien une cassure contemporaine: ce que nous appelions pudiquement "la fracture Nord-Sud" se transforme en une véritable haine et peut aboutir à une explosion si nous l'ignorons. En effet, cette fracture devient un véritable gouffre. Deux phénomènes transforment ce gouffre en haine:

- Le rejet de l'occident à travers des politiques anti-immigration de plus en plus étanches qui enferment les laissés-pour-compte et leur interdit l'espoir, donc la vie.

- La levée de certains tabous de part et d'autre de cette ligne, mettant en lumière le role plus que moteur de l'occident, au cours de l'histoire récente et encore aujourd'hui, dans la paupérisation du reste du monde. Les règles de l'économie globalisée, aujourd'hui, sans aucun principe d'humanité et de responsabilité, provoquent révolte et incompréhension de ceux qui la subissent, peur et rejet de ceux qui en bénéficient et souhaitent que celà continue...

Si, comme moi, le podcast de France Inter vous pose pas mal de problèmes de proxies, en voici un plus simple qui ne nécessite l'installation d'aucune autre application:








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03 octobre 2008

164 - Obama représente-t-il une rupture?

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Vendredi 3 octobre 2008


On ne peut nier le caractère évènementiel de la candidature de Barak Obama. Jamais jusqu’ici la campagne présidentielle américaine n’a soulevé autant d’émotion hors des frontières US.
Le métissage du candidat démocrate, auquel s’identifie une grande partie du peuple noir mondial, est une première. Ceci dit, cet évènement soulève de nombreuses questions :


  • Obama aurait-il le même soutien s’il était républicain ?

  • Quel est le poids de ses idées et de ses potentialités face au poids symbolique de sa couleur ?

  • Pourrait-on avoir un Obama en Europe, et en particulier dans l’hexagone ?

  • En supposant qu’il l’emporte prochainement, cette symbolique peut-elle aider à transformer le monde ?

  • Plus de 80% des français soutiennent Obama. Seraient-ils autant si Obama se présentait en France?




Titophe


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