Racisme et Histoire: Le Tabou

La société Francaise souffre d'amnésie. Elle se refuse à reconnaitre les périodes peu glorieuses de son histoire durant lesquelles l'esclavagisme et le colonialisme ont été justifiés par un racisme institutionnel. Ces périodes sont révolues, mais mal assumées, formant ainsi un bon terreau pour permettre au racisme institué à l'époque de survivre sous d'autres formes.

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Marié a une femme noire depuis bientot 20 ans, père d'enfants metis, je suis de plus en plus inquiet face aux non-dits de notre société occidentale. Admettre et reconnaitre notre histoire dans ses composantes les moins glorieuses serait enfin admettre qu'etre Francais, ce n'est plus seulement etre un descendant des gaulois. Nous pourrions rendre leur dignité a celles et ceux qui se sentent exclus.

Le coin des compteurs
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27 avril 2007

108 - A quoi tout cela sert-il?

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Vendredi 27 avril 2007

Dans mon précédent billet, j’ai cité des propos à l’évidence racistes émanant de nos plus illustres personnages historiques, écrivains, philosophes ou politiques. Mon objectif n’est pourtant, en aucun cas, de remettre en cause la grandeur des personnages, qui se trouvaient tous en parfaite harmonie avec le contexte de leur époque. Je tiens à préciser, encore une fois, ma démarche.

Depuis 20 ans maintenant, je suis, de par ma situation, un observateur privilégié du racisme silencieux et latent qui hante les esprits dans notre société. J’ai acquis une conviction alarmante, c’est que cet état d’esprit est tout sauf marginal. Au contraire, il est présent dans la tête de 90% des gens, souvent de façon inconsciente. Si 30% des personnes sondées se disent racistes, d’après de récentes études, il y en a donc 60% qui pensent (ou souhaitent) ne pas l’être, mais qui portent en elles un malheureux état d’esprit qui, bien que ne les conduisant pas à des actes violents ou répréhensibles, les conduit à avoir une attitude contrastée. J’ai donné l’exemple du langage, des mariages, de l’humour, du regard, du sentiment d’appartenance communautaire

Je pense que cette situation n’est pas une fatalité, car j’ai aussi la certitude que les gens sont par nature, profondément humains. Ce qui permet, encore aujourd’hui, la présence de ce sentiment sourd et dissimulé, c’est l’absence de conscience de son existence. Une telle prise de conscience me semble nécessaire, bien que très perturbante, car elle ne doit pas s’accompagner de culpabilité. C’est ce délicat contraste qui amène certains d’entre nous à ne pas souhaiter ce débat, à finalement ne pas souhaiter affronter cette réalité troublante.

Mon approche est de provoquer cette prise de conscience, sans que pour autant cette prise de conscience ne s’accompagne d’un nouveau sentiment de culpabilité. J’ai choisi de rechercher, dans nos acquis communs, ce qui a bien pu engendrer ces sentiments inconscients. Je crois, dans la façon dont nous regardons notre histoire, avoir trouvé une piste sérieuse. Ainsi, je ne juge pas l’histoire, j’analyse simplement la façon dont nous la regardons. Seuls le présent et l’avenir m’intéressent, ce sont eux que nous pouvons changer.

Prenons conscience, nous deviendrons plus libres!Tant que l’on n'a pas conscience d’un problème, aucune solution n’est envisageable. Dans le cas présent, cette prise de conscience me semble représenter la clef majeure de la solution, car elle appelle irrémédiablement une remise en question, les fameux «pourquoi ?» ouvrant une nouvelle voie.



Titophe



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24 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bonjour Titophe,

« Si 30% des personnes sondées se disent racistes, d’après de récentes études, il y en a donc 60% qui pensent (ou souhaitent) ne pas l’être, mais qui portent en elles un malheureux état d’esprit qui, bien que ne les conduisant pas à des actes violents ou répréhensibles, les conduit à avoir une attitude contrastée »

Je suis d’accord. Combien de fois ai-je entendu dire les africains sont comme ci, comme ça et bla bla bla et la personne relayant ces clichés s’empressant d’ajouter : « mais toi ce n’est pas pareil toi tu es comme nous ! » - Ah bon ? Donc je suis comme « vous », c'est-à-dire pas Africaine ?
Pareillement, le jour où j’ai acheté mon 1er appart à Paris, il y a un français qui n’a pas hésité à me sortir que si j’avais pu devenir propriétaire c’est parce que « en France, les noirs sont aidés ! ». Visiblement cette personne voulait – volontairement - oublier le fait que les banques françaises ne font pas dans la philanthropie et que je ne travaillais pas à Paris mais à NY. Enfin si j’avais su que je pouvais être « subventionnée » par l’état français, je ne me serai pas contentée d’un « petit » 80m².


« Je pense que cette situation n’est pas une fatalité, car j’ai aussi la certitude que les gens sont par nature, profondément humains. »

Le rejet de l’autre s’exprime d’autant plus violemment que la personne qui l’exprime est mal dans sa vie ; il est plus facile de ce cas de s’en prendre à l’autre et à ce titre le racisme n’est-il la projection sur l’autre de ses propres défauts ? (Cf. mon commentaire sur la CI).
Toute personne équilibrée n’éprouve aucune difficulté dans ses relations avec l’étranger quelque qu’il soit.
De toutes les façons, lorsque l’on souhaite rejeter l’autre, on trouve toujours quelque chose. Les dirigeants français prétendent que l’intégration des migrants italiens, espagnols, portugais s’est bien passé – ils oublient un peu vite que ceux-ci étaient rejetés par les français de l’époque qui les traitaient de « macaroni », de « mafieux », « d’espingouins » et autres ! Dans le sud-ouest, d’où ma famille est originaire, était montré du doigt celui qui épousait un ou une espagnole ainsi que leurs éventuels enfants.


« Une telle prise de conscience me semble nécessaire, bien que très perturbante, car elle ne doit pas s’accompagner de culpabilité. C’est ce délicat contraste qui amène certains d’entre nous à ne pas souhaiter ce débat, à finalement ne pas souhaiter affronter cette réalité troublante. »

Pouvoir se tourner sur son passé, le regarder en face, c’est le propre de toute grande nation et de tout de grand peuple. Et à ce titre, les peuples allemand et états-uniens ont prouvé qu’il faisait partir de « l’élite ».


« J’ai choisi de rechercher, dans nos acquis communs, ce qui a bien pu engendrer ces sentiments inconscients »

Les acquis, c’est aussi la façon dont l’Afrique est exposée aux yeux de l’opinion française. Dés que les médias en parlent :
1) ils y font référence comme d’un seul pays, alors que c’est un continent plus vaste que l’Europe et l’Amérique du Nord réunies.
2) Ils y parlent de guerres incessantes. L’Afrique c’est 52 états et sur ces 52 pays seuls 3-4 sont en guerre. Alors qu’en Europe les tensions sont régulières entre communautés en ex-Yougoslavie et en Irlande.
3) Les peuples y sont qualifiés de « ethnies » et leurs langues de « dialectes ». J’ose à peine imaginer ce qui se passerait si les cultures bretonnes, corses, alsaciennes, basques etc. étaient ainsi qualifiées.
4) Les politiques africains sont des dictateurs et des corrompus ; oublions bien vite que les corrupteurs et garde-fou de ces régimes dictatoriaux sont « occidentaux » (Cf. l’intervention militaire française au Tchad).
5) Les films et autres documentaires, relatifs à l’Afrique précoloniale et coloniale, renvoient une vision uniforme des sociétés africaines qui sont exclusivement présentées à l’état sauvage (Propagande coloniale ?) alors que les historiens américains ont aujourd’hui prouvé que les européens qui naviguèrent le long de la côte occidentale de l’Afrique, à partir de la moitié du XVe siècle, découvrirent un monde qui avait atteint, économiquement et politiquement, un niveau de développement comparable au leur. Les européens n’avaient tout simplement rien à vendre à l’Afrique qu’elle ne produisait elle-même – sauf des biens de luxe et des boissons alcoolisées.


Pour terminer, outre un racisme basique c’est-à-dire « ethnique », il existe maintenant un racisme « social ». A ce titre, les gens qui en temps normal n’hésitent pas à s’en prendre à tel ou tel personne parce que de telle origine, ne le font pas avec moi simplement parce que j’ai de l’argent.
Donc si tu es noir et pauvre tu cumules tous les handicaps mais noir et aisé, les gens te feront des courbettes (hypocrites).
Pareillement, mieux vaut pour toi être noir et riche que blanc et pauvre !

27 avril, 2007 14:06  
Blogger Titophe said...

Bonjour Isa, comment vas-tu? Nous nous comprenons, cela me semble évident. Il est aussi clair que ce billet ne s'adresse pas vraiment à toi, mais plutot à ceux qui sont visiblement dérangés par ce blog. Ils n'ont pas de raison de l'être.
Pouir finir sur une note humouristique, tu dis "mieux vaut pour toi être noir et riche que blanc et pauvre" ==> La Palisse est de ta famille ? ;-)

27 avril, 2007 14:17  
Blogger OGM_69 said...

J'avais quelques espoirs en lisant le début du billet, mais je me suis vite rendu à la raison, notamment en cliquant sur le "pourquoi".

On tourne vraiment en rond autour du racisme qui serait une affaire de blancs versus noir, ou blanc versus ce que vous voulez.

Un phrase a particulièrement retenu mon attention:

"J’ai choisi de rechercher, dans nos acquis communs, ce qui a bien pu engendrer ces sentiments inconscients. Je crois, dans la façon dont nous regardons notre histoire, avoir trouvé une piste sérieuse."

Je pense effectivement que la lecture de l'histoire, sa relecture pour oter tout sentimentalisme, orhueil ou autre "parasite2 est nécessaire pour comprendre ce que nous sommes, je crois que pour ce que je peux comprendre, ta lecture ou relecture de l'histoire est particulièrement orientée en fonction de ce que tu veux démontrer, d'ailleurs, tes échanges avec isa sont plutôt à sens unique, mais soit...

Ce qui me chagrine un peu, c'est que tu (vous) semblez penser que le racisme serait le résultat de je ne sais quelle éducation qui pervertirait les être "bons" et "sensibles" que nous sommes, et donc, ton soucis c'est de relever dans l'histoire ce qui nous aurait amené à cet état.

Très sincèrement, je crois que ce que l'on dénomme le racisme est inné, par soucis d'antropomorphisme, nous nommons ce rejet de la différence et l'appelons racisme, mais c'est en fait le rejet de l'autre, toutes races ou religions confondues.

Je crois comme toi (vous), qu'il faut tenter de lutter contre ce sentiment, mais ne pas feindre qu'il existe bien, l'accepter et le dépasser.

Toutes (et je dis bien toutes) les ethnies font preuve de racisme envers les autres, de façon plus ou moins virulente, en fonction de paramètres dont on pourrait discuter longuement (pourquoi pas l'histoire d'ailleurs).

Moi même j'ai été victime de racisme, plus jeune, lorsque je sortais avec les "sappeurs" (congolais) et que je me trimbalais dans des boites de "blacks" comme on dit, certains ne supportaient pas qu'un petit blanc vienne sur "leur territoire", je fus trè mal accepté par la famille d'une jeune antillaise avec qui je sortais (c'était il y a bien longtemps), j'ai connu quelques interrogations avec une jeunes fille juive, moi même étant un goy, mais également lorsque certains découvraient que j'étais un peu gitan, là aussi, puis lors de séjours à l'étranger, trop blanc, français...

J'en ai conclu que le racisme n'était pas seulement une affaire de connerie de blanc, mais que c'était bien la différence, visible ou pas qui motivait ce sentiment.

Je dirais même que ce que nous appelons racisme est tout à fait naturel, je ne parle pas de sa "théorisation" sur une prétendue race supérieure, comme l'on fait certains (et pas seulement les blancs d'ailleurs, la tribu K en est un exemple, comme quoi la connerie est bien humaine, mais les japonais ont fait de même, les incas, les arabes... tout le monde y est passé).

Ça c'est pour la partie histoire, mais moi, ce que j'affectionne également, c'est la partie "sciences naturelles", et effectivement, dans toutes les sociétés animales, existe l'agressivité face à l'autre, de la même espèce, mais différent, car n'appartenant pas à la même "tribu" ou "clan", ainsi les fourmis éliminent les autres forumis, les lion n'acceptent pas (sauf en de rares exceptions) la venue d'autre lions d'autres clans, en tous les cas, le processus d'acceptation est long...

Alors bien sur vous me direz que ce n'est pas du racisme, mais je crois que vous qui cherchez les racines de cette attitue est à chercher dans ce que nous avons d eplus profond, l'appartenance à un groupe, l'identification à un groupe, et l'autre, est forcément une menace, pour des choses aussi basiques que l'alimentation et la reproduction, c'est vrai pour toutes les animaux, et nous ne faisons pas exception.

C'est pour cela que l'on ne doit pas, à mon sens, refouler ce sentiment, l'autre est forcément ataviquement menaçant, que ce soit le cas ou pas.

Donc sans avoir à refouler ce sentiment, on peut très bien en comprendre la genèse et l'accompagner pour le faire sortir par la raison, et non pas en affublant les uns ou les autres de l'exclusivité du racisme en en cherchant les sources dans l'histoire, qui n'est que le reflet de ce que nous sommes et de nos contradictions.

Tout individu est "un", et la'utre est forcément différent, et plus son aspect est différent, plus les résistances seront fortes, plus un groupe aura le dessus sur l'autre, plus il aura tendance à considérer l'autre comme inférieur, et certains iront même jusqu'à théoriser cela, ce à quoi je n'adhère pas bien entendu, sinon, je ne serais pas ici à tenter de comprendre votre discours.

Je suis plutôt adepte du darwinisme civilisationnel, de l'évolution des sociétés, de la sélection de celles ci, en espérant pour ma part que les "réglages" se feront avec le moins de heurts possibles.

Voilà, c'est tout pour le moment, maintenant je vais voir ce qu'à écrit isa, qui me parait particulèrement symptomatique d'une vision éborgnée de la réalité.

27 avril, 2007 18:18  
Blogger OGM_69 said...

Chère isa, excuse moi de t'interpeller ainsi, mais je trouve ton discours assez malsain, je ne sais pas qui tu es bien entendu, mais le patwork de tes arguments me fait penser que tu dois être particulièrement fermée (voire raciste dans le sens que je lui donne en tous les cas)

Peut être pourras tu me répondre sur quelques points que je trouve troublant:




"Je suis d’accord. Combien de fois ai-je entendu dire les africains sont comme ci, comme ça et bla bla bla et la personne relayant ces clichés s’empressant d’ajouter : « mais toi ce n’est pas pareil toi tu es comme nous ! » - Ah bon ? Donc je suis comme « vous », c'est-à-dire pas Africaine ?"

Je comprends qu tu ais pu entendre ce genre de choses, mais t'es tu ddemandé pourquoi certains pouvaient tenir ce genre de discours?
J'ai entendu la même chose sur les allemands, tous sympa, et certains qui avaient vécu différent, disaient également ce type de sottises au sujet des allemands, et tu sais quoi? et bien on m'a déjà dit la même chose, cette fois ci parce que je suis "français" (rien à voire avec la couleur donc, mais puisque je vis en espagne et suis marié à une espagnole, on disait (on dit encore parfois), parce que ici, il n'y a pas à creuser longtemps pour réveiller le sentiment anti-français, ",mais toi, c'est pas pareil"

Ce qui veut très certainement dire chez ces gens que malgré ma "différence", ils sont près à me considérer comme un des leurs.

Et c'est excatement ce qui s epasse pour toi, alors je ne pense pas que ce soit du racisme, la preuve en est que ta couleur n'a pas l'air de les préoccuper, puisque tu arrivea à être considérée comme différente du groupe auquel tu appartiens et auquel ces gens prêtent des particularités.

D'ailleurs, je ne te dis pas le flash pour un blanc de se retrouver dans un pays ou personne n'est blanc, ou si peu, et les regards, et les attitudes, et le mépris parfois, c'est vrai en afrique comme ailleurs, je peux te l'assurer.


"Pareillement, le jour où j’ai acheté mon 1er appart à Paris, il y a un français qui n’a pas hésité à me sortir que si j’avais pu devenir propriétaire c’est parce que « en France, les noirs sont aidés ! »."

Je ne sais pas pourquoi cette personne a dit cela, mais je coris qu'en france, effectivement, les noirs sont aidés, bien au delà de ce qui est raisonnable d'ailleurs, ce qui génère ce genre de réaction, et du racisme aussi, alors que l'aide ne devrait pas être donnée avec cette espèce de mauvaise conscience française qui pourri tout.
Que pour ta part, tu es pu acheter cet appartement sans aides est tout à fait honorable (bien qu'il n'y ait pas de honte à se faire aider), mais je pense que c'est plutôt le sens que voulais donner cet homme à ces propos.


"Visiblement cette personne voulait – volontairement - oublier le fait que les banques françaises ne font pas dans la philanthropie"


Certes non, mais il devait se référer aux aides variées et diverses, allocations familiales largeemnt distribuées aux africains qui ne se privent pas d'élever une très nombreuse marmaille, souvent dans de mauvaises conditions en france, ce qui ne les empêche pas d'envoyer un maximum d'argent au pays pour faire vivre le chef de famille, étant africaine, tu dois connaitre ces mécanismes, moi je l'ai vu au sénégal, mais je pense que cela est encore beaucoup plus répandu que je ne le suppose.

Ce n'est pas une attaque sur l'africanité, mais beaucoup d 'africains ont compris quel bénéfices ils pouvaient tirer des largesses et des faiblesses de notre système, et ils l'utilisent.
Alors bien entendu, pas tous, sinon ce serait un désastre, mais c'est suffisament important pour que tout un chacun puisse s'en rendre compte, et ne pas le voire, vivre dans le déni est absurde.


" et que je ne travaillais pas à Paris mais à NY."

Mais c'est très bien.

"Enfin si j’avais su que je pouvais être « subventionnée » par l’état français, je ne me serai pas contentée d’un « petit » 80m²."

Comme je te le disais, je suppose que cet homme se référait aux mécanismes dont j'ai parlé plus haut, mais ce n'est qu'une supposition bien entendu.


"Le rejet de l’autre s’exprime d’autant plus violemment que la personne qui l’exprime est mal dans sa vie ; il est plus facile de ce cas de s’en prendre à l’autre et à ce titre le racisme n’est-il la projection sur l’autre de ses propres défauts ? (Cf. mon commentaire sur la CI)."

Entièrement d'accord.

"Toute personne équilibrée n’éprouve aucune difficulté dans ses relations avec l’étranger quelque qu’il soit."


Ce n'est pas vrai, une personne équilibrée comme tu dis peut

1 - avoir un réel sentiment de racisme

2 - avoir à faire avec des gens qui eux ont des probl`pemes de racisme à son encontre, et il se peut que sa réaction soit prise comme du racisme.

Le problème, c'est que tes mesures partent d'un postulat, faux à mon sens, que le racisme serait une sorte de maladie qu'il faudrait soigner, alors que pour ce qui me concerne, je crois que ce nous appelons racisme (faussement la plupart du temps), est profondément inscit en nous (tous), et que c'est notre humanité qui peut adoucir ce caractère.

"De toutes les façons, lorsque l’on souhaite rejeter l’autre, on trouve toujours quelque chose."


Certes

" Les dirigeants français prétendent que l’intégration des migrants italiens, espagnols, portugais s’est bien passé – ils oublient un peu vite que ceux-ci étaient rejetés par les français de l’époque qui les traitaient de « macaroni », de « mafieux », « d’espingouins » et autres !"

Mais oui, et on revient à ce que je disais, les gens différents, nationalité langue couleur ou religion doivent toujours paser par cette phase de "bizzutage".

Ceci étant, je n'ai entendu personne dire que cela s'était bien passé, en général, la première génération a toujours été sacrifiée, mais s'est complètement fondu dans le paysage, en approtant ce qu'ils avaient à apporter, en souffrant, pour beaucoup, mais en étant "reconnaissant" à la france d'avoir su leur donner une chance, car de là où ils venaient, ils étaient dans de bien pires conditions, c'est d'ailleurs la raison de leur venue non?

"Dans le sud-ouest, d’où ma famille est originaire, était montré du doigt celui qui épousait un ou une espagnole ainsi que leurs éventuels enfants."

Mouai... un peu tiré par les cheveux ça... mais soit, en quelle année?


"Pouvoir se tourner sur son passé, le regarder en face, c’est le propre de toute grande nation et de tout de grand peuple."

Tu te crois dans un meeting ou quoi?

"Et à ce titre, les peuples allemand et états-uniens ont prouvé qu’il faisait partir de « l’élite ».

Je ne sais pas quel sens tu donnes à cela excatement.
S'il s'agit de ce sentiment encore présent en allemagne, cette honte de la shoa, je trouve que c'est particulièrement déplacé, cela m'a personnellement toujours choqué de sentir que les allemands étaient "honteux".
D'une part, ceux d'aujourd'hui n'ont rien à voire avec ce qui s'est passé, les allemands, comme d'autres, ont ´ñeté broyés par le système, et chez eux, il y a encore ce regard trouble sur cette période, comme s'ils étaient coupables, alors qu'ils sont loins d'être les seuls à avoir participé à la curée, je te rappelle qu'hitler est né en autriche, que l'autriche s'est jeté dans les bras de l'allemagne nazi, et pas le moindre remord chez eux, pas plus que chez les ukrainiens ou les polonais (et d'autres), à ce sujet.
Il est bien que l'on se souvienne de ce qui s'est passé, mais pas en stigmatisant un peuple entier, les allemands ont fait des efforts ces dernières années pour se déculpabiliser, maison est encore loin du compte, ils ne sont redevables de rien envers les autres, si tu fais l'apologie de la repentance, je trouve cela complètement à côté de la plaque... devrais je en vouloir aux romains d'avoir envahi la gaule? aux francs d'en avoir fait de même? aux noirs qui tuèrent un bi ou trisaieul?
Certes non...

"Les acquis, c’est aussi la façon dont l’Afrique est exposée aux yeux de l’opinion française."

Oui, il y a aussi un peu de ça, tout comme la france est présentée d'une certaine façon (devrais je dire de certaines façons) dans les différents pays africains.

"Dés que les médias en parlent :
1) ils y font référence comme d’un seul pays, alors que c’est un continent plus vaste que l’Europe et l’Amérique du Nord réunies."

Africa über alles non?
Oui, on connait la taille de l'afrique, je n'ai jamais entendu parler d'afrique comme cela, on ne fait pas la même lecture des informations.

"2) Ils y parlent de guerres incessantes. L’Afrique c’est 52 états et sur ces 52 pays seuls 3-4 sont en guerre."

Le mensonge ne paye pas, Somalie, Soudan, Tchad, Libéria, Cote d'ivoire, nigéria, senegal, zaire, congo, zimbabwe, mozambique, le conflit larvé entre maroc et sahara occidental, rwanda, burundi... je coirs qu'il y en a d'autres... mais le décompte pourrait être encore plus important, tu sais bien que de nombreux conflits existent, et pas 3/4 comme tu dis, que de nombreux foyers internes existent, plusou moins bien éteints, alors tu repsasseras avec 3-4....


"Alors qu’en Europe les tensions sont régulières entre communautés en ex-Yougoslavie et en Irlande."

Oui? mais encore?
Un peu en espagne aussi, mais tout cela sans aucune commune mesure avec ce qui se passe en afrique, dire le contraire c'est se foutre du monde, etr c'est ce que tu fais.



"3) Les peuples y sont qualifiés de « ethnies » et leurs langues de « dialectes »."


Et bien oui, ils ne rouvent pas les mots pour nommer ces conflits qu'ils ne comprennent pas.
Les européens raisonnent en nation (ça nous a couté assez cher d'ailleurs), et ont du mal à concevoir que la réalité de la colonisation a souvent donné naissance à des "ethnies" qui souvent n'avaient rien à voir ensemble, voire étaient rivales et auxquelles on a imposé d'un seul coup une réalité nationale qu'ils n'ont pas assimilé, ce qui n'est pas anormal, la construiction d'une nation ne se fait en un claquement de doigt, c'est souvent dans la douleur que cela s'est fait.

" J’ose à peine imaginer ce qui se passerait si les cultures bretonnes, corses, alsaciennes, basques etc. étaient ainsi qualifiées."

Je n'esn sait rien, mais c'est un peu comme cela qu'on le nomme également, dialecte, etc... il n'y a guère que les "nationalistes" de tout bord qui ne veulent pas entendre ces mots (ici, il ne faut pas dire que le valencien est un dialecte du catalan par exemple), mais enfin tu prêtes de "mauvaises" intentions aux autres sans fondement.

"4) Les politiques africains sont des dictateurs et des corrompus ; oublions bien vite que les corrupteurs et garde-fou de ces régimes dictatoriaux sont « occidentaux » (Cf. l’intervention militaire française au Tchad)."

Forcément, selon toi, s'il y a de "mauvais" éléments en afrique, cela ne peut être qu'un défaut "importé".

Mais les africains seraient ils donc si peu "humains" qu'ils ne puissent être corrompus et mauvais?

Qui tenait la machette des hutus quand ils étripaient leurs "frères" tustsi?

Et que faisaient les africains pour ne pas avoir mis de l'ordre en europe quand nous nous étripions... bon sang quel aveuglement...

"5) Les films et autres documentaires, relatifs à l’Afrique précoloniale et coloniale, renvoient une vision uniforme des sociétés africaines qui sont exclusivement présentées à l’état sauvage (Propagande coloniale ?)"

Pourquoi. l'afrique était elle à la pointe du développement avant la colonisation?
C'est une réalité, un point c'est tout, je ne parle pas de l'uniformité, mais du niveau de développement, il est absurde de le nier, ce n'est pas mal non plus, toutes les sociétés ont évolué différemment, les film et les récits de l'époque pré colonial ne parlent que de ce qu'ils ont vu avec leurs yeux, et bien entendu leur compr´hension du moment, même si maintenant on a plutôt l'impression que l'on admire les arts premiers comme ils disent, mais la réalité de l'afrique à l'époque est celle décrite par les occidentaux qui y vinrent, je ne vois pas ce que cela a de curieux.


"alors que les historiens américains ont aujourd’hui prouvé que les européens qui naviguèrent le long de la côte occidentale de l’Afrique, à partir de la moitié du XVe siècle, découvrirent un monde qui avait atteint, économiquement et politiquement, un niveau de développement comparable au leur."

Ça, c'est de la fable raciste, peut être cela fait il du bien à l'énorme "ego" africain et au besoin de reconnaissance maladif que semblent éprouver certains, mais il faut arrêter là de dire n'importe quoi.
Je n'ai personnellement aucun scrupule, comme gaulois, à dire que les grecs et romains avaient une civilisation bien plus avancée que les gaulois à la même époque, cela ne veut pas dire que les gaulois étaient des sauvages, mais que leur civilisation n'avait pas atteint le même niveua de développement, je ne vois vraiment pas pourquoi les africains ont un tel problème, complexe avec cela.

" Les européens n’avaient tout simplement rien à vendre à l’Afrique qu’elle ne produisait elle-même – sauf des biens de luxe et des boissons alcoolisées."

hahahahah, mais je rêve... tu es au moins de la tribu K toi dis donc... j'espère que tu as un bon psy...


"Pour terminer, outre un racisme basique c’est-à-dire « ethnique », il existe maintenant un racisme « social »."

Quelle nouveauté!!!

"A ce titre, les gens qui en temps normal n’hésitent pas à s’en prendre à tel ou tel personne parce que de telle origine, ne le font pas avec moi simplement parce que j’ai de l’argent."

Qui s'en prend à qui?
Et pour l'argent en plus?
Mias il faut regarder un peu ce qui se passe autours de toi, un noir qui attaque un blanc pour lui piquer sont ipod c'est un acte raciste, raciste social, normal?



"Donc si tu es noir et pauvre tu cumules tous les handicaps mais noir et aisé, les gens te feront des courbettes (hypocrites)."

Comme tout le monde le fait aux gens fortunés, c'est malheureusement une règle de vie.


"Pareillement, mieux vaut pour toi être noir et riche que blanc et pauvre !"

Décidemment, tu aime bien enfoncer les portes ouvertes.

Désolé d'employer un ton qui parfois te paraitra déplacé, mais j'ai vraiment l'impression que tu as un grave problème avec la négritude et la blanchitude, ni l'une ni l'autre n'est vertueuse, arrête de croire dans les fables d'une afrique paradis terrestre avant le méchant blanc, tu te fais du mal, tu en deviens haineuse et c'est complètement bidon, aime ton prochain, quelqu'en soit la couleur, mais n'aime pas pour la couleur, ça c'est du racisme, et je crois que tu y est.

ne phantasme pas sur l'afrique d'antan, du moins celle que tu t'inventes, tu ressmebles en faisant à ceux qui croient en la france éternelle, bonne à tous les étages, tu es finalement le miroir (en négatif) de ce que tu prétends condamner, c'est pas bien ça m'dame.

27 avril, 2007 19:33  
Blogger OGM_69 said...

redésolé pour les nombreuses fautes d'orthographe, décidemment, il faudra que je me relise...

27 avril, 2007 21:06  
Anonymous Anonyme said...

Salut,

J'ai un avis un peu partagé avec ogm.

«Je suis d’accord. Combien de fois ai-je entendu dire les africains sont comme ci, comme ça et bla bla bla et la personne relayant ces clichés s’empressant d’ajouter : « mais toi ce n’est pas pareil toi tu es comme nous ! » - Ah bon ? Donc je suis comme « vous », c'est-à-dire pas Africaine ?»

C'est vrai que ça existe. Vivant aux Etats-Unis, vous savez que les Américains ont ce genre de clichés à l'encontre des Européens. On m'a déjà demandé très sérieusement si en France nous savions ce qu'est un avion. Vous imaginez sa stupeur quand je lui ai répondu que nous avions même des ordinateurs.
Sans parler de la culture véhiculée par Hollywood comme dans independance day où l'on imagine encore les Français avec béret et baguette de pain sous le bras.
L'expression «ménage à trois» présente les Français comme des libertins, en plus d'être des bons coups comme pas mal le pensent.

De là à conclure au racisme, personne n'y songe puisque dans les deux cas la population est principalement à phénotype caucasien.

Ce qui montre qui ce que nous nommons les clichés racistes sont en vérité des clichés culturels.

En France, beaucoup de gens imaginent tous les japonais petits, polis et vivants jusqu'à au moins 80 ans. Les médecines parallèles sont pour beaucoup qualifiées d'orientale, ce n'est pas un hasard mais le fruit d'un cliché qui voudrait que les orientaux soient beaucoup plus à l'écoute de leurs corps.

Des clichés à propos des différences culturelles, tout le monde en a sur tout le monde. Les Brésiliens, tous adeptes de la lambada et du carnaval, les Italiens macho passant leur temps sur les plages à draguer, les Corses des fainéants, et j'en passe des centaines. Même entre les régions de la France il existe de tels clichés puisque les gens du nord sont sensés être tous très accueillants.

Bien sur que les Africains n'y échappent pas, bien sur que le facteur phénotype intervient comme il intervient pour pratiquement tout le monde (Etats-Uniens tout obèses, Italiens tous gominés, Brésiliennes toutes belles en string, Suédoises toutes blondes...) et pourtant ce n'est pas du racisme. Honnêtement, pensez-vous qu'il y ait 30% des personnes pensant vraiment que les noirs soient inférieurs au blancs, puisque c'est de ça dont s'agit le racisme ?

On confond tout: clichés culturels, phénotypiques et racisme. On peut croire les Africains rieurs sans pour autant penser qu'ils soient inférieurs, les Etats-Uniens obèses sans penser qu'ils soient une régression de l'évolution humaine.

N'y aurait-il pas là une paranoïa du racisme à en voir partout ?

28 avril, 2007 21:12  
Anonymous Anonyme said...

On lit de belles choses sur les blogs, il n'y a pas à dire:

-le racisme est inné.

Quid du racisme comme invention des temps éclairés? Si le racisme était inné, comment se fait-il qu'une telle idéologie ne se soit développée qu'à un moment donné de l'histoire?

-"Je n'ai personnellement aucun scrupule, comme gaulois, à dire que les grecs et romains avaient une civilisation bien plus avancée que les gaulois à la même époque, cela ne veut pas dire que les gaulois étaient des sauvages, mais que leur civilisation n'avait pas atteint le même niveua de développement, je ne vois vraiment pas pourquoi les africains ont un tel problème, complexe avec cela. "


Celle là, il faut la relire plusieurs fois et la noter sur un calepin.

Un Gaulois encore vivant de nos jours? Mazette! Il doit en avoir des choses à raconter.

29 avril, 2007 21:26  
Anonymous Anonyme said...

«Quid du racisme comme invention des temps éclairés? Si le racisme était inné, comment se fait-il qu'une telle idéologie ne se soit développée qu'à un moment donné de l'histoire?»

Ah bon ? De quel moment de l'histoire parlez-vous ?
Les croisades ? La Saint-Barthelemy ?
Ou plus loin dans l'antiquité ? Ah non, dès les Égyptiens déjà ?
Des actes raciste, il y en a toujours eu.

«Un Gaulois encore vivant de nos jours? Mazette! Il doit en avoir des choses à raconter.»

Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt.
Vous regardez où là ?

29 avril, 2007 23:42  
Blogger Titophe said...

Bon, j'ai quand même lu pas mal de choses avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord. La première, bien entendu, est que le racisme n'est pas inné, mais bien un acquis. Il suffit d'observer les enfants en bas age pour s'en convaincre. Le rejet commence vers 6-7 ans, pas avant. Et encore, cela depend fortement de l'environnement familial. Si je prends l'exemple de mes propres filles, celui-ci n'a jamais vu le jour. Le métissage a cela de fort, c'est qu'il appel l'inclusion.

Sur les clichés, ils existent, cela va sans dire, mais je ne suis pas du tout d'accord avec l'analyse qui en est faite. Il suffit, encore une fois, de relire le rapport sur le poids des stéréotypes pour comprendre combien certains sont handicapants pour ceux qui en sont la cible.


Pour terminer, je refuse le fait de regarder le racisme comme une fatalité quasi naturelle. Dans ce cas, on ne fait rien, on l'accepte
et on se considère heureux dans le meilleur des mondes possibles. Ce n'est certainement pas mon état d'esprit. Il est d'ailleurs très intéressant de voir que ce point de vue, exprimé à maintes reprises sur ce blog depuis sa création, émane toujours de ceux qui n'en souffrent pas vraiment. En tout cas, même s'ils se plaignent fréquement du racisme "anti-blanc" qui met en jeu leur sécurité, ou leur sentiment d'insécurité, ne remet jamais en question leur propre image. En d'autres termes, l'exaspération de l'altérité par un systématique rabaissement ne peut être compris que s'il est vécu personnellement ou par des personnes qui habitent votre coeur.

Si le racisme était si naturel, si limité, je ne comprends pas comment le fait d'être "autre" résulterait chez nous à avoir 4 fois moins de chances de décrocher un entretien d'embauche, par exemple. Bref, les arguments ne tiennent pas et je dirais même plus, je ne vois pas leur objectif.

30 avril, 2007 09:24  
Anonymous Anonyme said...

On lit des choses extraordinaires qui toutes relèvent d'un monopole du discours (en gros, un tel peut dire ce qu'il veut tant qu'un autre ne répète pas le discours.)

On a donc:
Ah bon ? De quel moment de l'histoire parlez-vous ?
Les croisades ? La Saint-Barthelemy ?
Ou plus loin dans l'antiquité ? Ah non, dès les Égyptiens déjà ?
Des actes raciste, il y en a toujours eu.

Les croisades sont un choix d'exemple intéressant. Pourquoi? Parce qu'il résonne de plain pied avec l'actualité.
Les croisades furent un conflit sur fond religieux, qui peut être associé ici sans complexe à un conflit à ressort raciste.

Or, d'un autre côté, on remarque que la critique de l'Islam est associée parfois par des Musulmans à un acte raciste. Mais lorsqu'ils le font, tout d'un coup, ils se font rappelés que les Musulmans ne sont pas une race mais un corps de croyants.

On voit bien le monopole du discours:
-on peut d'un côté vendre un conflit entre corps de croyants comme exemple de racisme pré-période des lumières.
-on peut d'un autre côté remettre à leur place tout musulman qui associera islamophobie et racisme.

Ces manipulations constantes expliquent en large partie la nécessité de dominer tous les instruments de pouvoir puisqu'il est nécessaire de poivoir imposer à un moment sa propre vision qui ne repose pas sur une lecture rationnelle de la réalité.

30 avril, 2007 10:23  
Anonymous Anonyme said...

«Les croisades sont un choix d'exemple intéressant. Pourquoi? Parce qu'il résonne de plain pied avec l'actualité.
Les croisades furent un conflit sur fond religieux, qui peut être associé ici sans complexe à un conflit à ressort raciste.

Or, d'un autre côté, on remarque que la critique de l'Islam est associée parfois par des Musulmans à un acte raciste. Mais lorsqu'ils le font, tout d'un coup, ils se font rappelés que les Musulmans ne sont pas une race mais un corps de croyants.»

Vous savez que Soppo a dit la même chose des Français. Quand Mr. R a fustigé la France et les Français, Soppo a dit qu'il n'y avait là rien de raciste puisque des Français, il y en a des toutes les couleurs et cultures. Soppo est le premier a évoquer le terme de racisme a la place d'islamophobie.

Mais soit, laissons de côté la religion. Alors de quel moment de l'histoire parliez-vous ?

30 avril, 2007 13:26  
Anonymous Anonyme said...

D'aucun. Je rappelais que simplement le racisme n'était pas inné, qu'il s'agit d'une construction idéologique apparu dans le temps des Lumières.

Sur quoi, des soit disants contre-exemples sont venus: croisades, guerres de religion européennes et même les Egyptiens...

Il ne devrait pas sembler que ce soit à moi de préciser des périodes.

30 avril, 2007 22:09  
Anonymous Anonyme said...

"D'aucun. Je rappelais que simplement le racisme n'était pas inné, qu'il s'agit d'une construction idéologique apparu dans le temps des Lumières."

Vous parlez du mot racisme et du concept ? Ou des actes racismes ?

J'ai du mal a suivre. Selon vous, avant les lumieres, aucun peuple ne se revendiquait superieur ?

Si oui, j'espere que vous n'etes pas serieux... Et si vous l'etes... Lisez ca:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Racisme

"Les croisades sont un choix d'exemple intéressant. Pourquoi? Parce qu'il résonne de plain pied avec l'actualité.
Les croisades furent un conflit sur fond religieux, qui peut être associé ici sans complexe à un conflit à ressort raciste."

Cette declaration est tout bonnement hallucinante. Vous dites que quand le facteur discriminant est la religion, il ne s'agit donc pas de races et par consequent pas de racisme.
Allez donc expliquer que la Shoa n'est pas un genocide mais un massacre.

Plus generalement, on pourrait dire qu'une race designe un peuple qui se sent comme tel.

30 avril, 2007 22:34  
Anonymous Anonyme said...

"Il est d'ailleurs très intéressant de voir que ce point de vue, exprimé à maintes reprises sur ce blog depuis sa création, émane toujours de ceux qui n'en souffrent pas vraiment. En tout cas, même s'ils se plaignent fréquement du racisme "anti-blanc" qui met en jeu leur sécurité, ou leur sentiment d'insécurité, ne remet jamais en question leur propre image. En d'autres termes, l'exaspération de l'altérité par un systématique rabaissement ne peut être compris que s'il est vécu personnellement ou par des personnes qui habitent votre coeur."

Voila, nous y sommes: le racisme ne peut etre compris que par ceux qui l'ont vecu, ou plutot qui en sont la cible car vous repettez suffisement que tous les Francais connaissent le racisme puisqu'ils sont racistes par culture.

C'est tout a fait desolant d'entendre ce genre d'arguments qui laissent entendre que l'on ne peut debatre de rien a moins de l'avoir nous meme vecu et qui balaye d'un revers de la main tout ceux qui ne sont pas d'accords parce que, croyez vous, ils n'ont jamais connu le racisme.

D'une part, qu'en savez-vous ?

D'autre part, quand bien meme nous n'aurions pas souffert directement du racisme, en quoi cela nous rend moins apte pour en debattre pragmatiquement ? L'exprience personnelle certes est susceptible de faire defaut, mais vous savez bien que l'on n'induit aucune generalite d'aucune experience personnelle.
Les etudes sociologiques, l'Histoire, les reflections d'autrui, tout cela je peux en avoir l'acces tout comme vous. Vivre le racisme personnellement, ca peut etre utile pour trouver une motivation, mais en aucun cas ce ne serait un atout dans une tentative d'explication rationelle, cartesienne (puisque par definition, tout sentiment est ecarte), des causes du racisme.

Vous declarez ici que vous n'atteindrez jamais le graal. Vous devez mettre de cote vos conviction personnelles pour cela et prendre conscience que ce que vous trouverez peut aller a l'encontre de celles-ci.

30 avril, 2007 22:53  
Anonymous Anonyme said...

Le coup classique de la confusion entre ethnocentrisme, xénophobie et racisme.

Comme il est classique et qu'il est tard, je n'en dirai rien sinon qu'il est difficile d'y mordre encore.

Sur la Shoah: l'une des bases du nazisme est que les Juifs ont des propriétés qui les distinguent en tant que race.
Petit rappel de la mythologie nazie:
existence de plusieurs races dont une pleinement humaine appelée à être la race des Seigneurs, les autres races, créées séparément sont ignobles comme la race issue de la boue (les Noirs)
La déchéance de la race perfaite, pleinement humaine fut la conséquence de la fornication de certains avec les animaux (comprendre les races de la boue) qui a donné une pléiade d'enbatardis(appelés sous hommes) dont les Juifs (voir le sang éternel des Juifs), les Tziganes, les déviants[homosexuels et autres...], les sangs mêlés(métis, mûlatres et autres...) qu'il convenait d'éliminer pour retrouver la pureté raciale menant à l'humanité parfaite etc...

Donc certainement pas une question de religion de manière directe.

A ce jour, au moins pour les croyances monothéistes, associer la communauté des croyants chrétiens à la notion de race est difficile.

Mais le plus intéressant est que cependant que lorsque certains musulmans crient au racisme lorsqu'on critique tel ou tel aspect de leur religion, ils se voient renvoyer dans les cordes.

Donc bel et bien un exemple du monopole du discours.
Dans un cas, on peut affirmer que les croisades furent des guerres à ressort raciste (sous entendant que les musulmans et les chrétiens forment des races) et d'autre part, dénoncer ce discours lorsqu'il est tenu par d'autres (la critique de l'islam, l'islamophobie ne sont pas du racisme)

PS: la différentiation entre racialisme et racisme est certes toujours usitée mais en déclin.
On nomme aujourd'hui indifféremment les théories racistes et les actes, racisme.

Si cela gêne tant que ça, lire "quid du racialisme comme invention du temps des Lumières?"
Racialisme qui sert évidemment à motiver des actes constituant le racisme.

01 mai, 2007 01:09  
Blogger Titophe said...

Datroll, mon unique objectif est de contribuer à faire changer les choses. Ceci passe par une prise de conscience. Mais j'ai compris depuis longtemps que je ne vous convaincrai pas (c'est reciproque), aussi pourquoi gaspiller mon temps?

Jean-Pierre, je pense tout simplement qu'il n'existe qu'une seule "race", la race humaine.

02 mai, 2007 08:27  
Anonymous Anonyme said...

"Datroll, mon unique objectif est de contribuer à faire changer les choses. Ceci passe par une prise de conscience. Mais j'ai compris depuis longtemps que je ne vous convaincrai pas (c'est reciproque), aussi pourquoi gaspiller mon temps?"

Pourquoi le terme "gaspiller" ? N'etait-ce pas vous qui proniez l'echange et la communication ? C'est bien ce que je fais, non ? Je communique.
De plus, on peut pas franchement dire que votre temps soit gache puisque vous ne prenez que tres rarement le temps de repondre.
Enfin, je suis ici pour convaincre personne. Je suis ici pour comprendre.

02 mai, 2007 15:44  
Blogger OGM_69 said...

Alors je m’en vais quelques jours, et Dupont et Dupont se mettent deux cons serrent pour nous sortir le grand jeu.

Bien, comme je vois que pour certains, il ne vaut que de reprendre quelques bribes de phrases sans en comprendre la teneur, je vais recommencer, comme Pénélope.

1 – le racisme est un anthropomorphisme, dans ce que j’essayais d’expliquer, je disais en espérant que vous puissiez aller plus loin que vos habituels verbiages, que le racisme est une conséquence du rejet de l’autre propre à tout être vivant, en société ou pas, le rejet de l’autre est circonstancié au fait que l’autre représente une menace pour sa propre intégrité physique, l’occupation de son propre « lebensraum », vital en termes de ressources, ainsi qu’en compétition pour la transmission des gènes.
Ça, c’est la partie animal.
Bien sur, nous ne sommes pas que des animaux (quoi que), mais les tendances lourdes sont celles-ci.
De ces tendances naturelles, l’homme est capable de conceptualiser, de raisonner sur ces instincts, sans toujours bien les comprendre d’ailleurs, et ce type de raisonnement donne, pour la partie qui nous intéresse, racisme et/ou antiracisme.
Alors effectivement, le racisme (ou l’antiracisme) comme résultat, comme théorie, n’est pas inné, mais acquis, puisque c’est une construction « humaine »,, qui se fait à partir de pulsions (innées) dont nous ne sommes pas absolument maitres.

Si je puis me permettre, l’amour est un peu du même ordre.
L’amour magnifié par l’homme n’est en fait que la partie florissante de nos instincts de reproduction…

Est on à peu près d’accord jusque là ?


Bien, je continue.

C’est en cela que je parlais d’inné, bien entendu, et pas dans le fait qu’un homme ne puisse en admettre un autre en raison de sa couleur par exemple.
Mais je pense aussi que le racisme n’est pas qu’une question de couleur, le rejet de l’autre s’exprime dans toutes les directions, clans, tribus, nations, civilisations, religions…
Pour ma part, compte tenu de ce que tentais de démontrer, je ne crois pas qu’il faille nier ce phénomène, mais le contrôler, non pas idôlatrer le « mélange », qui ne résoud rien sur le fond, mais distinguer les dérives « raisonnées » du racisme, théorisation, esclavage, génocide, justifiés par des pseudo théories sur la supériorité des uns sur les autres.
Comprenons que nous ne pouvons éliminer cette tendance à rejeter l’autre, nous pouvons juste la raisonner, l’adoucir, la contrôler, mais pas la supprimer, de même que l’on ne supprime pas les pulsions « sexuelles », on peut juste apprendre à les canaliser.

Alors bien évidemment je pense que le racisme n’est pas, ni dans sa théorie, ni dans sa pratique quotidienne une idée défendable, de même que vous, j’essaye de comprendre pourquoi et comment, mais je n’en ai pas une approche manichéenne et « prêt à penser », j’espère que cet éclaircissement aura été suffisant pour éviter les raillerie et anathèmes complètement à côté de la plaque, monsieur jean pierre notamment.

Par ailleurs, j’ai relevé quelques commentaires assez curieux chez dupont et dupont, très symptomatiques de ce manque de réflexion dont font preuve les anti-racistes dogmatiques qui en fait ne comprennent que le racisme s’il est blanc versus « autre ».




« La première, bien entendu, est que le racisme n'est pas inné, mais bien un acquis. «

J’espère avoir éclairé ce point.

« Il suffit d'observer les enfants en bas age pour s'en convaincre. »

Justement, observons les enfants, ils ont très tôt le sentiment de possession, de territoire, premier maillon de la chaine qui pourra (ou pas) dériver vers le racisme.

« Le rejet commence vers 6-7 ans, pas avant. »

Oui, en fonction de critères que l’on peut difficilement isoler et qui n’ont de sens que dans le vécu des enfants, mais toujours liés dans un premier temps à la ressemblance (notamment la couleur) et ainsi le fait qu’il reconnaît l’autre comme son « égal ».
Je me rappelle très bien des commentaires de Bernard Lama il y a quelques années, qui se plaignait que les petits français, blancs, avaient pour modèle Papin ou Galfione pour « idoles », incapable de voir que de petits français, noirs, avaient par exemple Dessailly ou Angloma pour modèles, cela le choquait lorsque les petits blancs prenaient des modèles blancs, mais cela ne le gênait pas dès lors que de petits noirs avaient un modèle qui leur ressemble, au moins par la couleur, totalement incohérent à mon sens.

« Et encore, cela depend fortement de l'environnement familial. »

Oui, c’est vrai, si en plus des modèles la famille et l’environnement en remet une couche, cela devient caricatural.


« Si je prends l'exemple de mes propres filles, celui-ci n'a jamais vu le jour. Le métissage a cela de fort, c'est qu'il appel l'inclusion. »

Si je prends l’exemple de mes propres filles, qui ne sont pas métisses, c’est vrai aussi, elles sont blanches, c’est comme cela, et nous les éduquons afin qu’elles soient les plus claires possibles (pas sur la couleur, je plaisante), je veux dire par là qu’elles ne rejettent pas, qu’elles ne préjugent pas sur des critères de couleur ou autre, et cela fonctionne très bien d’ailleurs, comme quoi, pas besoin de métissage pour cela, de toutes les façons, même dans le métissage, si métissage intégral il y a avait, il y aurait des nuances et de couleurs et de morphotypes, bien assez pour se rejeter mutuellement.
Nous ne leur apprenons pas à aimer un blanc pour sa couleur, pas plus qu’un noir au prétexte qu’il soit noir, nous tentons de les faire penser ce qu’elles aiment, et pas sur des critères raciaux.

« Pour terminer, je refuse le fait de regarder le racisme comme une fatalité quasi naturelle. Dans ce cas, on ne fait rien, on l'accepte
et on se considère heureux dans le meilleur des mondes possibles. »

J’ai plutôt l’impression que c’est toi qui vit dans un monde parfait du métissage. A mon sens, le métissage ne résoud rien, il n’est pas la solution puisque le problème est ailleurs.
A titre d’exemple, si le racisme était la « mère » de tous les problèmes, pourquoi les européens, blancs, se sont ils fait la guerre, pourquoi les jaunes et les noirs en ont ils fait de même ?
Pourquoi les hutus éventrent les Tutsis et inversement, alors qu’ils sont noirs ?
Pourquoi le Brésil, si mélangé, est il le pays avec le plus de meutres ?
En principe, cette société mélangée ne devrait apporter que du bon, puisque métisse, mais ce n’est pas le cas, alors pourquoi ?
Bien sur, la première réponse, c’est l’aspect social, mais la question reste entière, puisque la société est métissée et que le métissage est présenté par certains comme « la solution », comment se fait il que cette société métissée n’ait pas résolu ces problèmes ?



« Il est d'ailleurs très intéressant de voir que ce point de vue, exprimé à maintes reprises sur ce blog depuis sa création, émane toujours de ceux qui n'en souffrent pas vraiment. »

De quoi parles tu exactement, aurais tu une mesure pour les « blancs », et une autres pour les autres, c’est insensé ça…


« En tout cas, même s'ils se plaignent fréquement du racisme "anti-blanc" qui met en jeu leur sécurité, ou leur sentiment d'insécurité, ne remet jamais en question leur propre image. »

Alors ça, c’est un peu fort de café.
Il n’y a pas si longtemps, tu pousses un cri compassionnel

« NE T’EN VA PAS MALAIKA »

Donnant immédiatement du crédit à ce sentiment qu’elle éprouve, sans même remettre en question ce qu’elle avance, tu l’acceptes comme un poignant témoignage du racisme au quotidien vécu par une personne, de couleur comme on dit, et dès qu’un « leucoderme » te parle des mêmes choses, d’un coup d’un seul, plus de compassion, dénigrement et sentiment d’insécurité…
Mais ça veut dire quoi ça ce double langage ?
En fait, tu n’es pas contre le racisme, tu ne vois que d’un côté, tu as une vision complètement déformée des réalités et tu dis que les autres ne remettent pas en question leur propre image… mais c’est délirant ce discours, ça sonne faux…
Tu dois faire partie de ces bobos qui n’ont rien à redire lorsque des bandes de noirs attaquent les lycéens, tu n’y vois certainement rien de raciste mais dérive sur une explication « sociologique », alors que lorsque ces noirs s’attaquaient à des blancs, c’est bien parce que dans leur comportement « acquis », ils attribuent aux blancs des « caractéristiques » qu’ils n’ont pas forcément (riche par exemple), c’est bien cela le racisme non ?
Le racisme, c’est bien cataloguer l’autre, celui qui est différent selon son apparence, son appartenance « raciale », blanc donc riche, comme pourrait le faire un blanc, qui dirait «noir donc délinquant ».
Tu diras à ces jeunes ce qu’ils pensent de ce « sentiment d’insécurité », d’autant plus que certains ne se sont pas gênés pour le dire, traiter de sale blanc, leucoderme (très à la mode), bolos, voire sale français ou « face de craie » comme l’écrivent nos gentils rappeurs qui niquent le « céfran » et la France en général.
Vraiment, tu as un discours très stéréotypé.



« En d'autres termes, l'exaspération de l'altérité par un systématique rabaissement ne peut être compris que s'il est vécu personnellement ou par des personnes qui habitent votre coeur. »

J’ai rien compris, tu as du copier ça de mucchieli ou un autre naze du genre.

Quant au petit jean pierre, le gaulois, c’était fait pour commenter un paragraphe d’isa sur le même thème, alors au lieu de railler, reprend les choses dans leur « contexte » (je sais que tu es faché avec ce mot, mais je t’assure que prendre des bribes de discours et broder dessus ne fait absolument pas avancer les choses)

Voilà, c’est tout pour le moment, mais j’en ai encore.

02 mai, 2007 19:01  
Anonymous Anonyme said...

J'arrive après la bataille et je n'ai vraiment pas le temps de lire tout le débat qui a déjà eu lieu (deux heures 38 hier soir, c'était déjà bien assez !!). Pour être brêve, peut-être que l'histoire nous a laisser une notion de racisme inconsciente. mais à qui la faute, alors ? A l'éducation, non ? En partie, du moins ? Pourquoi des jeunes de 15 ans sont-ils capables aujourd'hui de hier les juifs et de se réclamer d'Hitler dont ils n'ont qu'entendu parler ? C'est peut-être un peu naïf comme raisonnement, mais j'avais un oncle qui haïssait viscéralement les Allemands pour les avoir combattus pendant la guerre. Si les générations suivantes ne sont pas pour redonner de l'humanité aux Allemands et changer la vision de nos anciens, alors, la haine se reproduit à l'infini.
Bon, enfin, c'est ce à quoi j'ai pensé en lisant ton post. Possible que je sois totalement à côté de la plaque.

03 mai, 2007 12:34  
Blogger Titophe said...

Bonjour Zébu. Ta question m'interpelle: "A qui la faute?", car ce n'est pas mon objectif d'y répondre. Encore une fois, peu importe. Ce qui me semble important, c'est de prendre conscience qu'un problème existe bien, qu'il est fortement ancré dans notre société, et que celle-ci se refuse à le reconnaitre, ou du moins à l'affronter. Mes multiples billets sur les origines du racisme n'ont pas d'autre objectif que celui de mettre en évidence l'existence bien réelle de celui-ci aujourd'hui. Car je ne pense pas que l'on puisse changer demain sans prendre conscience d'aujourd'hui. C'est un peu dans la même veine que ta citation de ce jour: "Les apparences suffisent largement à faire un monde". Seul un monde sachant transcender ces apparences saura se transformer. Notre éducation, si elle se contente de nous apprendre un monde fantasmé, ou un monde d'apparences, ne remplit pas son role. Nous devons apprendre à voir le monde tel qu'il est, pas tel que nous souhaiterions qu'il soit. Ce dernier (le monde que nous souhaitons) est à construire, pas encore à contempler.

03 mai, 2007 13:14  
Blogger OGM_69 said...

Aouaaaaahhhh, je viens de voir que l'ami jean pierre fait du lavoisier:


"Il me souvient une chose:
avoir écrit que les livres en tant qu'instruments de transmission gardent leurs propriétés."

Rien ne se perd, tout se transforme, sauf jean pierre.

Ce n'est pas avec ce fil en particulier, mais encore une fois sur le contexte, même si les écrits gardent leurs propriétés comme il dit, celui qui les a écrit, dans un contexte particulier, ne lui donnait pas forcément le sens que l'on peut lui donner à d'autres époques...

si on prend l'exemple de simone de beauvoir, ce que certains estimaient être de la pornographie hier, aujourd'hui parait être un conte pour enfant, pourtant le contenu est le même...

comment se "fesse", monsieur l'alchimiste?

sinon pour le reste... quellle platitude...

03 mai, 2007 20:20  
Anonymous Anonyme said...

On tourne vers une autre orientation: le ressenti ou la perception, qui ont peu à voir avec les propriétés d'un livre.

Un ouvrage pornographique peut choquer à une époque tout en paraissant de licence normale à une autre.

Même chose pour des écrits antibibliques qui firent scandale à une époque et sont considérés comme très gentils à une autre.

Dans tous les cas, leur perception ne change pas leur contenu.

Quant à la platitude, on y est malheureusement forcé devant les distortions de rapports effectués.

06 mai, 2007 18:07  
Anonymous Anonyme said...

Amusant. Je viens de faire lecture d'un message précédent.

Donc on s'appuie sur une caractéristique humaine innée pour décliner une certaine vision du racisme.

On pourrait tout aussi bien dire que l'homme est aussi grégaire par instinct (on partirait bien de l'inné) pour en décliner une toute autre vision.

Ca ne va pas plus loin, il semble.

06 mai, 2007 18:14  
Blogger OGM_69 said...

tiens, je n'avais pas vur ce message enigmatique de jean pierre, l'homme qui se transforme sans rien créer:

" Amusant. Je viens de faire lecture d'un message précédent.

Donc on s'appuie sur une caractéristique humaine innée pour décliner une certaine vision du racisme.

On pourrait tout aussi bien dire que l'homme est aussi grégaire par instinct (on partirait bien de l'inné) pour en décliner une toute autre vision.

Ca ne va pas plus loin, il semble.

06 mai, 2007 18:14 "

Je dois dire que ces discours dont les idées sont "suspendues", sans développement, sans faits, comme une flatulence que l'on laisserait sans vouloir en être l'auteur... le maitre du, "je ne dis rien, du haut de ma tour d'ivoire (pas la cote d'ivoire, des fois que la malade d'isa croit que c'est contre elle), je balance un truc incompréhensible, et j'aurai porbablement l'air intelligent... explique aux con comme moi ce que veulent dire ces quelques lignes... je t'en supplies, soit bon...

22 mai, 2007 21:51  

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