Racisme et Histoire: Le Tabou

La société Francaise souffre d'amnésie. Elle se refuse à reconnaitre les périodes peu glorieuses de son histoire durant lesquelles l'esclavagisme et le colonialisme ont été justifiés par un racisme institutionnel. Ces périodes sont révolues, mais mal assumées, formant ainsi un bon terreau pour permettre au racisme institué à l'époque de survivre sous d'autres formes.

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Marié a une femme noire depuis bientot 20 ans, père d'enfants metis, je suis de plus en plus inquiet face aux non-dits de notre société occidentale. Admettre et reconnaitre notre histoire dans ses composantes les moins glorieuses serait enfin admettre qu'etre Francais, ce n'est plus seulement etre un descendant des gaulois. Nous pourrions rendre leur dignité a celles et ceux qui se sentent exclus.

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27 novembre 2007

141 - Sommes-nous tous racistes?

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Mardi 27 novembre 2007

Je vous propose aujourd'hui de réfléchir sur le texte ci-dessous, extrait du livre "Ce que je crois, Dominant et Dominé" d'Albert Memmi (1985)

Memmi distingue ici le racisme de l'hétérophobie, terme qu'il invente pour désigner la peur de l'altérité. Pour lui, le racisme n'est qu'une forme sociétale d'un concept plus général, cette fameuse hétérophobie (que j'aurais plus volontier nommée altérophobie)
Ainsi, à la question "somme-nous tous racistes?", il répond "non, mais nous sommes tous hétérophobes". La réflexion mérite d'être partagée...

Il nous faut admettre, en même temps, ces deux constats: le racisme est insoutenable, par n’importe quel esprit, même médiocrement doué, et il y a en nous quelque chose qui, presque malgré nous, nous pousse sous une forme ou sous une autre, à le soutenir. C’est contradictoire, embarrassant et assez terrible. Ce moteur inlassable, inusable, jusqu’ici en tout cas, j’ai proposé de l’appeler, d’un terme qu’il m’a fallu forger: l’hétérophobie ou la peur d’autrui. Ce malaise diffus devant les autres, il est aussi difficile d’en rendre compte que de l’amour d’autrui, avec lequel, heureusement, il coexiste. C’est un fait aussi dense, aussi inesquivable, complémentaire, comme s'il n’y avait guère de zone neutre.

Une jeune femme essaye de me l’expliquer:«Tout homme me semble toujours prêt à porter atteinte à ma liberté, à mon intégrité … sauf l’homme que j’aime, mais alors il ne me semble plus exactement un homme.» En somme, il cesse d’être un inconnu différent et dangereux.

Pourtant cette force, cette inclination à accuser autrui, à l’agresser, sous divers prétextes, nous la connaissons bien: nous en avons une très fréquente expérience, même si son contenu est confus, plus émotionnel que raisonnable. En gros, chaque fois que nous nous trouvons devant un individu ou un groupe différent ou
mal connu, nous en ressentons quelque malaise. Dans une entreprise comme dans une armée; même au sein d’un clergé; ne parlons pas des artistes menés par leur excessive sensibilité. Notre inquiétude peut nous pousser à adopter des attitudes de méfiance et même de refus hostile. Lesquelles n’excluent pas, du reste, des sentiments ambivalents, d’attente et d’espoir: on le voit chez l’enfant, toujours prêt, à la fois, à prendre peur et à sourire (question classique; l’enfant est-il raciste? Evidemment non, il n’en possède pas l’argumentation, mais il est candidat à l’hétérophobie. ) On le voit dans le tourisme, où l’inconnu nous fascine et nous inquiète. C’est pourquoi certains philosophes ont pu affirmer que l’homme est un loup pour l’homme, et d’autres que l’homme est plein d’amour pour l’homme: chaque partie a exprimé la moitié de la vérité.

Plus grave: cette réaction, à base de peur et de concurrence, ne relève pas seulement du délire: elle a une fonction: elle fut et, en un sens, reste vitale pour l’espèce humaine. Pour survivre, l’homme a dû souvent défendre son intégrité et ses biens, et, à l’occasion, s’approprier ceux d’autrui, biens mobiliers et immobiliers, aliments, matières premières, territoires, femmes, biens réels ou imaginaires, religieux, culturels et symboliques. De sorte qu’il est à la fois agresseur et agressé, terrifiant et terrifié. Car, puisque chacun en fait autant, on ne sait plus où commence ce cercle infernal de la défense et de l’agression. Cela fait partie de notre histoire et de notre mémoire collective; et avons-nous vraiment changé depuis?
[…]

Ce refus terrifié et agressif d’autrui n’est pas encore exactement le racisme. Mais le racisme est une
élaboration discursive, une justification de ces émotions simples. Il m’a semblé nécessaire de distinguer ces deux niveaux et de les nommer différemment. Sinon, personne n’avouerait son hétérophobie, avec laquelle nous devons pourtant composer pour mieux exorciser le racisme. Inutile de soupçonner et d’accuser tout le monde: sommes-nous tous racistes? Non, mais nous sommes tous exposés à l’hétérophobie. Le racisme vient se greffer sur ce fond commun et se singularise selon la tradition culturelle de chacun, et la victime occasionnelle qu’il rencontre. C’est la société, notre langage, notre littérature, qui nous proposent complaisamment des moules, des casiers déjà préparés où ranger nos émotions. Inquiets, malgré nous, devant un homme aux traits asiatiques, nous puisons spontanément dans les figures négatives de Chinois ou de Japonais que nous offrent la littérature ou le cinéma. Idem pour les Juifs ou les Arabes, ou même pour les femmes. Sommes-nous déroutés devant une femme? Les stéréotypes de la garce, de la vamp, ou même de la sorcière, sont aussitôt à notre disposition. Cet aspect conjoncturel, culturel, du racisme ne le rend pas moins dangereux, car nous le suçons, tous ou presque, dès notre première gorgée de lait, nous l’avalons avec nos premières tartines, à l’école et dans la rue, dans les préjugés familiaux, dans les livres, les films, et même dans les religions. Mais si le racisme est social et culturel, l’hétérophobie est une donnée animale. Le racisme une misérable machine de mots pour justifier notre hétérophobie et en tirer profit. Discours aberrant et intéressé de l’hétérophobie, le racisme n’est qu’une illustration particulière d’un mécanisme plus vaste qui l’englobe.


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21 novembre 2007

140 - «L'anti-racisme est piégé par Sarkozy»

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Mercredi 21 novembre 2007


J'ai choisi aujourd'hui de relayer un article de Karl Laske, journaliste au service société de Libération, après avoir obtenu son accord. Karl Laske tient le Contre Journal de Libératrion, afin "d'ouvrir les débats ignorés ou tabous de l'actualité". Bonne lecture!

Autres liens:
- Libération: «Sarkozy s’inscrit dans la dynamique de légitimation du racisme par les élites»






«L'anti-racisme est piégé par Sarkozy»


Selon Gérard Noiriel, historien de l'immigration, le pouvoir a utilisé les tests ADN pour faire passer sans débat l'essentiel de sa réforme. « Le secret de la victoire de Sarkozy » est d'avoir retourné en sa faveur le débat sur « la fracture coloniale », estime-t-il.

Gérard Noiriel, historien spécialiste de l'immigration, est l'un des démissionnaires de la cité de l'histoire de l'immigration. Directeur d'études à l'EHESS, il préside le comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire. Auteur du « creuset français » (1988, 2006), il vient de publier « Racisme: la responsabilité des élites » (Textuel) et « A quoi sert l'identité nationale » (Agone).

La décision du conseil constitutionnel n'est-elle pas un échec pour la mobilisation contre les tests ADN?
Nous avons un train de retard. La stratégie des responsables de l'UMP intègre désormais nos protestations. C'est un gros problème qui se pose à nous, très douloureux. On voit bien que l'opinion était plus favorable à ces tests à l'issue de la campagne sur les test ADN qu'au début. Les stratégies de pouvoir sont efficaces, en ce sens qu'elles imposent des problèmes d'actualité. Contester, c'est accepter le problème. J'ai fait une analyse de la campagne électorale de 2007, on voit parfaitement comment ce thème de l'identité nationale qui n'avait rien de neuf, a été repris, sans argument nouveau, par l'ensemble des grands partis politiques et par les médias comme quelque chose de fondamental. C'est de cette manière-là que Nicolas Sarkozy a récupéré les voix dont il avait besoin du côté du Front national pour gagner les élections. Aujourd'hui, le ministère de l'immigration et de l'identité nationale étant en place, il faut l'alimenter. On voit une stratégie qui vise à utiliser des mots qui font tilt dans l'opinion. Ce n'est pas un hasard: ADN d'un côté, statistiques ethniques de l'autre. Et l'on est piégé, parce que d'un côté, on ne peut pas laisser passer çà, mais d'un autre côté, ces oppositions contribuent à en faire des thèmes considérés comme prioritaires pour la France.

Pourquoi cela fait-il piège?
Les mutations fondamentales se sont produites dans les années quatre vingt. Pendant toute une période, le Front national était un obstacle que Mitterrand et la gauche mettaient sur le chemin de la droite. La réussite de Sarkozy a été d'utiliser une thématique utilisée par le Front national, dans une rhétorique qui apparaissait admissible aux yeux de ceux qui font l'opinion. On n'a pas les outils permettant de comprendre ce qui se passe aujourd'hui. Et cela dépasse le contexte français, en Europe ou au Japon, par un retour d'une logique nationaliste ou conservatrice qu'on croyait dépassée et qui ressurgit dans un cadre nouveau qui est celui d'une démocratie avancée, avec des logiques médiatiques et des sondages qui gouvernent constamment l'opinion.Il mettre sur la table toutes ces questions. Y compris au niveau du vocabulaire. Parce que l'anti-racisme a tendance à tourner en rond.

Par quel processus la gauche est devenue silencieuse sur le sujet?
Si vous replacez les choses dans leur contexte historique, vous voyez qu'à partir de l'affaire Dreyfus, vous avez eu deux blocs, en simplifiant: le bloc que j'appelle national sécuritaire et le bloc social humanitaire. Ces deux blocs se sont constitués en rapport avec le mouvement ouvrier qui a été l'événement majeur du vingtième siècle mais qui s'est effondré dans les années quatre-vingt. La gauche n'est plus parvenue à intervenir comme avant sur les droits de l'homme ou la question sociale. L'articulation entre l'humanitaire et le social a eu tendance à se défaire. C'est à ce moment que les ouvriers immigrés grévistes de l'automobile ont été lâchés en rase campagne par la gauche au début des années quatre vingt. Le discours de SOS racisme qui s'est substitué au précédent avait sa validité mais rejettait à la marge la dimension sociale. Le monde ouvrier s'est trouvé dans l'incapacité de rassembler ses différentes composantes. Quand on voit que les deux tiers des ouvriers on voté à droite aux dernières élections, on voit qu'il y a là un enjeu majeur. La question qui est posée c'est comment tenir un discours de gauche qui rassemble une majorité et qui tienne compte du fractionnement des identités.

La gauche n'a-t-elle pas tourné le dos à la France issue de l'immigration? Il y a une désaffection de la parole politique dans les quartiers.
Ca, c'est un discours qu'on tient depuis vingt cinq ans. Toutes les politiques d'intégration ont échoué, et aujourd'hui on n'ose même plus employer le mot. Vous avez des réalités sociales qui transcendent les stratégies politiques, qui ne sont pas propres à la France. Les logiques qui visent à parler de fracture coloniale, ou à politiser, polariser, les origines n'apportent pas de résultats positifs pour la gauche. Lorsque le débat politique est focalisé sur un privilège accordé aux identités d'origine il peut être facilement retourné par la droite. En particulier sur thème du racisme anti-blanc. Il me semble que c'est le secret de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007. Du côté de la droite, on peut interprêter les questions de la loi sur l'immigration dans la même logique. Une des mesures qui nous paraissait, à nos yeux d'historiens de l'immigration, comme l'une des plus scandaleuses: à savoir contraindre les gens à un examen de langue avant de s'installer en France est passée comme une lettre à la poste. On a mis l'accent sur les choses extrêmes qui ont sucité à juste titre la protestation. Finalement, les deux éléments extrêmes - l'ADN et les statistiques ethniques - ont été vidés de leur sens puisque l'intervention du conseil constitutionnel met tellement de conditions que les spécialistes jugent que ça ne fonctionnera pas. Les statistiques ethniques ont été supprimées, mais tout le reste est passé. Et sans véritable débat. L'anticipation des réactions probables des opposants est aujourd'hui intégré par les stratégies politiques.

Il faut réfléchir à la façon de reconstituer des fronts qui pourraient surprendre par rapport aux attentes du pouvoir. Des formes d'action inédites. Collectives. Lorsque nous avons démissionné de la cité de l'histoire de l'immigration, nous réagissions à la création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale qui était, par sa formulation même, une concession inadmissible aux thèses du Front national. L'impact de notre démission vient du fait nous ayons été huit sur douze à démissionner. Mais nous étions, les douze, tous d'accord pour récuser l'appellation du ministère. C'est la responsabilité des nouvelles générations de trouver ses solutions inédites.

Propos recueillis par Karl Laske



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19 novembre 2007

139 - Tests ADN: Oui mais?... avec humour!

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Lundi 19 novembre 2007

Hortefeux, un nom qui fera frémir de honte notre génération, lorsque, dans quelques dizaines d'années, il faudra bien rendre des compte à nos descendants.

Le conseil constitutionnel a tranché la question par un "Oui... mais" qui ne peut cacher le trouble de nos institutions. Les détails sont abondament relayés dans la presse (par exemple ici sur le Nouvel Obs), aussi je préfère la satire suivante de Serge Llado qui m'a fait, je l'avoue, bien rire.

Bonne écoute!





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12 novembre 2007

138 - Un monde sans guerre?

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Lundi 12 novembre 2007

La vidéo ci-dessous se passe de commentaire. J'expliquerai, dans un prochain billet, les circonstances m'ayant amené à celle-ci.







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06 novembre 2007

137 - Les tabous du racisme - France 2

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Mardi 6 novembre 2007

Mercredi 31 octobre 2007 vers 22h30, France 2 a diffusé une émission époustouflante par la rupture qu’elle représente avec les tabous en vigueur jusqu’ici.
La programmation tardive est bien entendu à déplorer. J’ai du, comme je vous le propose, me contenter du podcast sur la toile, que je relaye ci-dessous.

Jeudi 8 novembre 2007

J'ai enfin visionné cette vidéo. Voici mes notes et commentaires:

1H55mn, ca peut paraître long. Pourtant, lorsque l’on tourne autours de ce même sujet depuis 2 ans maintenant, c’est très court, croyez moi.
Il n’empêche. Il faut louer les choix des sujets abordés, des intervenants et de la présentatrice, Karine Lemarchand. Cette dernière, métisse, a semble-t-il (et par la force des choses) réfléchi au sujet bien avant cette émission. Elle sait conduire les débats et amener les questions les plus essentielles et les plus pertinentes.
Au terme du visionnage, force est de constater que le sujet n’est pas qu’effleuré. On peut bien entendu regretter que certains thèmes soient absents, mais pour une première, c’est une réussite. Souhaitons que ce soit un cas d’école et que suivent d’autres émissions dites « de société » sur le même modèle.
Pour terminer, voici quelques-uns des thèmes abordés, indexés par un marqueur temporel approximatif que j’ai noté « au vol » en visionnant la vidéo :


  • 0 :03 :30 Couple alsaciens dont les enfants adoptés ont subi des violences racistes. J’avais déjà relaté ce fait sur ce billet

  • 0 :08 :00 Adoption « mixte » : du sentiment d’appartenir à la même communauté que ses parents

  • 0 :12 :30 Racisme et rejet de l’altérité seraient innés ?

  • 0 :14 :00 Théorisation du racisme et lien avec l’histoire

  • 0 :19 :30 Pardon/Repentance versus verbalisation et compréhension

  • 0 :21 :00 Tous racistes ? Héritage et culture (Les chiffres sont bien supérieurs à 30%)

  • 0 :23 :30 Complexes et volonté d’intégration : les noirs qui votent FN (A mettre en regard avec ce billet)

  • 0 :30 :00 Histoire et théorisation du racisme - Pape : "les noirs n’ont pas d’âme"

  • 0 :31 :10 Zoos humains et Venus hottentote

  • 0 :33 :30 Passionnant : Sortir des clichés et s’intéresser au racisme sournois, non violent et inconscient

  • 0 :45 :10 Complexes et susceptibilités, au travers des canons de beauté et de leurs références

  • 0 :46 :00 Ceux dont on ne veut rien connaître : Les gitans

  • 0 :50 :20 Mariage mixte, comment les familles réagissent

  • 1 :07 :30 Drépanocytose : Maladie raciste car ignorée par la recherche, pourtant la maladie génétique la plus répandue dans le monde !!!

  • 1 :25 :00 Encore les canons de beauté et leurs tabous : Se blanchir la peau

  • 1 :36 :00 Nous sommes tous de race Sapiens : Yves Coppens

  • 1 :40 :00 Fruit de l’amour Sapiens Sapiens : Le métissage

  • 1 :45 :00 Représentation des minorités dans les élites



Voici comment était présentée cette émission sur le site de France 2:




Les Tabous du racisme


Aujourd’hui, 12% des français pensent que des races sont supérieures à d’autres, 30% des français se déclarent racistes.

Les idées reçues qui entourent les noirs, les asiatiques, les arabes sont tenaces... Tout autant que la notion de race.

Comment devient-on raciste ? Quand prend-on conscience de sa différence ? Comment se construit l’estime de soi ? Pourquoi se méfie-t-on de quelqu’un qui ne nous ressemble pas ?

Avec le paléontologue Yves Coppens, ainsi que l’historien Pascal Blanchard, nous allons décoder les ressorts du racisme...

Sans oublier Smaïn, touchant, sensible et ayant tant de choses à dire!






A télécharger: J’ai une version Windows Media Video (*.wmv) de l’émission, d’une taille de 250 MBytes et avec une résolution d’une plus grande qualité. Je dispose aussi d'une version codée en DivX, mais la taille devient prohibitoire (550 MB). D'avance, je présente mes excuse à France 2 pour avoir "sniffé" cet enregistrement sans leur consentement, mais je considère que cette émission est une première, et en tant que telle, d'utilité publique.
Suite à la demande d'un visiteur, j'ai mis ce fichier disponible sur le site de "file hosting" Megaupload (téléchargement fichier racisme.wmv sur ce site). J'attire toutefois l'attention des personnes intéressées que l'opération peut prendre plusieurs heures, la taille du fichier étant conséquente. Il est donc plus simple de procéder à un visionnage directement sur ce site.



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